Travaux

Travaux au cabinet, quel budget et quel financement ?

Les travaux d’aménagement ou de rénovation du cabinet constituent un budget important pour un professionnel de santé libéral. Il faut savoir les évaluer et prévoir un financement adapté.

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Des travaux sont souvent nécessaires dans le local professionnel :

  • soit lors de l’installation ou du rachat de la patientèle à un confrère,
  • soit en cours d’activité pour remettre au goût du jour la décoration ou les aménagements,
  • soit même en fin d’activité pour refaire le cabinet dans l’objectif de pouvoir mieux le vendre.

 

Travaux de rénovation et gros travaux

En général, les deux pièces principales concernées par les travaux sont la salle de soins et la salle d’attente. Lorsqu’il s’agit de simples travaux de décoration (peintures, papier, moquette…), il faut compter un minimum de 120 €/m2.

Mais souvent, notamment lors de l’installation dans des locaux qui ne sont pas entièrement aux normes, des travaux plus lourds doivent être réalisés, comme ceux de mise aux normes électriques ou incendie, les travaux d’isolation phonique de la salle de consultation ou de soins ou encore les travaux de mise en accessibilité aux personnes handicapées. Les prix varient alors beaucoup selon l’importance de l’opération et la localisation du cabinet, mais on peut prévoir un prix allant jusqu’à 500 €/m2. En outre, si les travaux concernent un local de grande surface avec des aménagements lourds, l’intervention d’un architecte peut s’imposer.

Sur le plan fiscal, les travaux de peinture et de papier sur les murs, les changements de sols et les réfections partielles de plomberie et d’électricité peuvent être déduits directement en charges, mais les gros travaux d’agencement et les dépenses de mise aux normes doivent être immobilisées et amorties. Si vous sollicitez un prêt pour les travaux, vous pouvez aussi déduire de votre revenu imposable les intérêts d’emprunt.

A noter : dans une société civile de moyens (SCM), les travaux dans la salle de soins du professionnel de santé sont à la charge de ce dernier, et les travaux dans les locaux communs (accueil, salle d’attente) sont à la charge de la société.

 

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Un financement adapté

Les travaux au cabinet peuvent être financés en partie ou en totalité avec un “crédit travaux” spécifique ou par un crédit immobilier couvrant à la fois l’achat du local et les travaux dès lors que ceux-ci sont nécessaires au moment de l’acquisition des locaux.

Dans tous les cas, il faut faire attention à bien déterminer la durée du prêt, en fonction des mensualités de remboursement, pour l’adapter à vos possibilités financières. Vous pouvez amortir les travaux dans votre cabinet sur une période allant jusqu’à quinze ans, mais ils sont généralement amortis en sept ans. Pour des raisons d’optimisation fiscale, mieux vaut faire coïncider la durée du financement avec ce délai.

Enfin, si vous souscrivez un emprunt pour financer les travaux, vous devez obligatoirement souscrire également une assurance emprunteur pour couvrir les échéances et le capital contre le risque de décès et d’invalidité définitive (la garantie d’incapacité temporaire de travail est quant à elle facultative).

 

CMV Médiforce propose aux professionnels de santé libéraux un financement des travaux jusqu’à 150 000 € sur une durée de 36 à 84 mois. Les mensualités sont constantes pendant toute la durée du crédit.