Laboratoires : passer à la haute qualité environnementale
La Haute Qualité Environnementale (HQE) est une démarche volontaire qui vise à limiter les impacts environnementaux d’une opération de construction ou d’aménagement, tout en assurant aux occupants des locaux des conditions de vie ou de travail saines et confortables. De nombreux laboratoires d’analyses médicales se sont déjà engagés dans cette voie.
Dans un laboratoire d’analyses médicales, la démarche HQE vise à la fois la construction, la gestion et l’aménagement des locaux. Bâtiment en lui-même, espace dédié au plateau technique, espace réservé au personnel (paillasses), espace d’accueil des patients : tous les éléments du laboratoire sont conçus pour limiter les impacts sur l’environnement extérieur en améliorant la performance énergétique de l’ensemble, en limitant les émissions polluantes et en réduisant la production de déchets.
Construire ou rénover un laboratoire à la norme HQE
Pour construire ou rénover un laboratoire qui répond aux exigences de la démarche HQE et du développement durable, le recours à un architecte spécialisé est indispensable.
Pour le bâtiment, il est possible, par exemple, de remplacer la climatisation traditionnelle par des terrasses ou des murs végétaux améliorant l’isolation thermique. Pour le chauffage et la production d’eau chaude, il est possible aussi d’utiliser des panneaux solaires.
En outre, des modules photovoltaïques peuvent fournir l’électricité à tout le laboratoire. De nouvelles paillasses répondant aux exigences récentes en matière d’environnement existent aussi. Enfin, dans un laboratoire HQE, l’espace d’accueil est également revu pour répondre aux normes environnementales, aux exigences des patients et à leur confort.
Au total, le biologiste peut disposer ainsi d’un nouvel espace professionnel valorisé, esthétique, économe en énergie et respectueux de l’environnement.
Le financement des travaux
Le coût de la construction ou de la rénovation d’un LABM à haute qualité environnementale est supérieur d’environ 20 % à celui d’un laboratoire traditionnel.
Ce surcoût peut être en partie financé par des subventions régionales, nationales et même européennes. En outre, pour les travaux importants d’aménagement, le biologiste libéral peut utiliser un crédit amortissable classique (un crédit travaux) sur une durée allant jusqu’à sept ans. Pour l’achat de matériel et des équipements spécialisés, le crédit classique et le crédit-bail matériel constituent aussi d’autres solutions de financement.
Bien entendu, sur le plan fiscal, l’ensemble des travaux de mise aux normes HQE sont amortissables et donc déductibles des résultats du laboratoire, de même que les intérêts des emprunts et les loyers du crédit-bail.
Pour en savoir plus :
www.assohqe.org
www.ademe.fr