Prothésistes dentaires : comment s’équiper en matériel numérique

Prothésistes dentaires :
comment s’équiper en matériel numérique

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CAD-CAM et CAO-CFAO, scanners 3D et désormais imprimantes 3D… La technologie numérique à disposition des laboratoires de prothèses dentaires progresse très vite. Le point sur ces évolutions.

On assiste depuis plusieurs années à un regroupement des laboratoires de prothèses dentaires et à la disparition de nombreux prothésistes indépendants, faute de moyens suffisants pour investir dans du matériel. Par ailleurs, la profession est aujourd’hui concurrencée par le développement de nouvelles technologies numériques qui permettent aux chirurgiens-dentistes de réaliser certaines prothèses dentaires dans leur cabinet, ainsi que par les prothèses importées de pays émergents.
Pourtant, l’évolution des technologies numériques et la baisse régulière de leur coût doivent permettre aux laboratoires de surmonter ces défis.

Les apports de la CAD-CAM ou CAO-CFAO

La conception et (ou) fabrication assistée par ordinateur (CAD-CAM ou CAO-CFAO selon la technologie employée) regroupe les équipements utilisés dans la chaîne numérique et vont de la modélisation par un logiciel de conception à la fabrication des prothèses dentaires. En pratique, ils comprennent les équipements de numérisation 3D (scanners), les logiciels de conception et de fabrication assistées par ordinateur, et les équipements de fabrication à commande numérique (machines d’usinage et machines de fabrication par ajout de matière).
De manière générale, la CAO permet de concevoir des prothèses fixes, des prothèses amovibles, des prothèses hybrides, et même des appareils orthodontiques. Grâce à la technologie CAD-CAM, en particulier, il est ainsi possible de scanner les modèles de la bouche du patient et de concevoir et fabriquer les prothèses grâce à un usinage assisté par ordinateur. On peut fabriquer des facettes dentaires, des couronnes et des bridges sur implant, et de nombreuses autres structures de restauration ou de réhabilitation. Les résultats sont plus esthétiques et plus précis et la fabrication est plus rapide qu’à la main puisqu’elle est robotisée.
Le coût d’un poste de CAO (scanner et logiciel) est de 15 000 € au moins, en moyenne. Un équipement de fabrication automatisée peut lui s’élever de 30 000 à près de 100 000 €.
A noter : dans le domaine des prothèses hybrides, plusieurs logiciels associés à des systèmes de fabrication comportent un module pour la conception de chapes pour couronnes, de bridges ou de piliers sur implants.

Nouveaux scanners 3D et imprimantes 3D

Jusqu’à présent, la continuité numérique entre le chirurgien dentiste et le prothésiste dentaire n’était pas souvent assurée puisque ce dernier travaille presque toujours à partie d’une empreinte physique. Mais aujourd’hui, avec l’arrivée de la numérisation 3D intra-buccale par le chirurgien-dentiste, ce problème peut se résoudre. D’autre part, le développement des imprimantes 3D fait baisser le coût des équipements de fabrication.

  • Les scanners 3D : ils permettent aux chirurgiens-dentistes de numériser en 3D la denture des patients soit par numérisation d’une empreinte traditionnelle, soit, surtout, avec un scanner intra-oral. Ensuite, le modèle 3D obtenu (celui d’une couronne, par exemple) peut être ajusté pour être finalement imprimé en 3D.
  • Les imprimantes 3D : elles sont de plus en plus utilisées comme un outil supplémentaire de fabrication de prothèses, implants ou appareils dentaires. Concrètement, elles peuvent servir à des impressions en 3 D de moulages dentaires (couronnes ou bridges par exemple), à la fabrication directe de prothèses ou de restaurations ou encore à la mise au point de guides chirurgicaux ou d’appareils dentaires.
    Le coût moyen d’une imprimante 3D avec la résine comme matériau d’impression varie en moyenne de 1 000 à 6 000 €. Toutefois, il est conseillé d’utiliser des imprimantes de technologie SLA ou DLP avec des résines et cires calcinables pour créer des moules à partir de modèles imprimés en 3D. Les imprimantes 3D métal (avec des poudres métalliques comme consommable) qui servent quant à elles à fabriquer directement des prothèses et des implants dentaires finis sont beaucoup plus chères puisqu’elles peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.

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