Laboratoires : gérer des besoins de trésorerie

Laboratoires :
gérer des besoins de trésorerie

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Bien gérer la trésorerie d’un laboratoire d’analyses médicales, c’est assurer le bon fonctionnement, la solvabilité et la pérennité de l’exploitation, en optimisant les flux financiers et en utilisant le mieux possible les rentrées et les sorties d’argent. Pour arriver à ce résultat, certaines règles doivent être suivies.

La trésorerie d’un laboratoire d’analyses médicales prend en compte de nombreux paramètres, comme le poste clients, le poste fournisseurs, les relations avec la banque, les crédits et les placements, la gestion du stock. Car maîtriser la trésorerie, c’est avant tout prévoir les difficultés éventuelles sur le moyen terme : détecter les signaux d’alerte qui entraînent un déséquilibre du fonds de roulement, prévoir les manques éventuels de trésorerie et savoir placer les excédents.

 

Calculer son fonds de roulement

L’objectif de toute trésorerie est d’être équilibrée. Le biologiste doit disposer d’un fonds de roulement suffisant pour faire face à ses charges courantes : loyer, charges sociales personnelles, engagements (crédits), paiement des salaires…

En pratique, le fonds de roulement est la réserve qui permet d’amortir les à-coups de l’exploitation entre les entrées et les sorties. Son montant minimum peut varier beaucoup d’un laboratoire à un autre mais, en général, plus le plateau technique et les matériels sont importants, et plus le besoin en fonds de roulement est élevé.

Pour ne pas être pris au dépourvu et lisser la trésorerie dans le temps, il faut donc calculer le besoin en fonds de roulement, c’est-à-dire la somme d’argent nécessaire chaque mois pour travailler sans faire appel à la banque. Si le besoin en fonds de roulement est positif, cela signifie qu’il existe des besoins d’argent à financer. S’il est négatif, le laboratoire dispose d’une trésorerie nette positive.

 

Gérer les manques et les excédents

Pour améliorer la trésorerie du laboratoire, le professionnel de santé peut agir sur différents leviers : surveiller les règlements (y compris le tiers payant), mais aussi étaler les règlements extérieurs et trouver des crédits à court terme.

Étaler les règlements dans le temps : si, par exemple, des emprunts ont été contractés sur une durée trop courte, il est possible de négocier un rééchelonnement de la dette.
Trouver des crédits à court terme : c’est le domaine des crédits de trésorerie. Les principaux sont le découvert traditionnel, le crédit ponctuel, la facilité de caisse et le crédit revolving.

  • Le découvert est une avance de trésorerie dans la limite d’un montant déterminé.
  • Le crédit ponctuel est un crédit sur une très courte durée, négocié au cas par cas.
  • La facilité de caisse, elle, accorde un découvert sur des périodes très courtes (pas plus d’un mois en général) afin de remédier au décalage de trésorerie qui correspond au paiement de certaines échéances. Cette avance se résorbe automatiquement au fur et à mesure des rentrées d’argent.
  • Quant au crédit revolving, on peut l’utiliser notamment pour faire face aux petites dépenses ou aux frais imprévus : cotisations, remplacement de petit matériel tombé en panne, achat de fournitures, etc.

Pour les excédents, enfin, on doit toujours rechercher le meilleur placement. Une règle d’or à respecter ici : trouver un placement rentable, sans risque et toujours disponible. La solution classique reste soit les comptes d’épargne, soit les SICAV et FCP de trésorerie.

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