Les rencontres santé
Kamédis Institut, en partenariat avec BNP Paribas et CMV Médiforce, vous propose les Rencontres Santé
Le taux de couverture médicale en baisse et l’impératif de maîtrise des dépenses de soins placent le professionnel de santé face à la mutation profonde d’un exercice qui tend à être de moins en moins libéral.
L’américanisation du système de santé français est-elle inéluctable dans un contexte de pénurie médicale et de baisse des revenus des professionnels de santé ?
Le « tiers payant généralisé » est-il un progrès social ou un alourdissement du système, dont la rémunération des médecins serait la variable d’ajustement ?
Les nouvelles technologies peuvent-elles faciliter l’exercice médical ou le complexifier ?
Enfin, Le salut passe-t-il par l’inter-professionnalité ?
C’est pour répondre -entre autres- à ces questions que les Rencontres santé ont été créées. Le professeur Stéphane Billon, économiste de la santé et enseignant à l’université Paris-Dauphine, esquisse ainsi les contours d’un système de soins en plein remaniement, et explore les caractéristiques et atouts de l’interprofessionnalité dans le contexte actuel et à venir. Ses projections, prenant en compte les innovations organisationnelles et techniques (maisons de santé pluriprofessionnelles, Sisa, télémédecine…), permettent aux acteurs de la médecine de premier recours (médecins, pharmaciens, professionnels de santé paramédicaux) d’évaluer leur intérêt à prendre part aux différentes structures de l’interprofessionnalité.
Sélectionnez la vidéo que vous souhaitez visionner.
Le système de soins est en mutation. Comment assurer à la fois le maillage en professionnels de santé, la qualité de soins aux patients, les objectifs d’économies nationales, et la qualité de vie des professionnels de santé libéraux ? Et si le salut passait par l’interprofessionnalité ?
Les dépenses de santé représentent-elles seulement une charge pour l’économie nationale ? Ou faut-il les considérer comme un investissement dans la santé de la population ?
Les dépenses de soin progressent chaque année et les demandes évoluent. L’offre de soins, en parallèle, baisse, et les états font face à une crise économique. Le système est-il viable ?
D’avantage de malades, moins de professionnels de santé… la mutation vers un nouveau modèle semble inéluctable. Allons-nous vers un système à la britannique ?
Les professionnels de santé libéraux sont moins nombreux, ils sont aussi désireux d’une plus grande qualité de vie, et donc d’une moindre charge de travail. La pénurie est-elle inéluctable ?
La médecine de ville vit une révolution technico-organisationnelle. Adieu le médecin seul dans son cabinet, l’exercice se fera à l’avenir en groupe, en équipes pluriprofessionnelles.
Qui sont les acteurs de la médecine de ville ? Les médecins, bien sur, mais aussi les pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, ou encore pédicures podologues…
D’un système cloisonné vers un systématisme de l’organisation en groupes : les moyens sont là mais les projets manquent encore de structure. L’objectif de 500 maisons de santé en 2017 est-il accessible ?
Pôle de santé, maison de santé pluridisciplinaire, société interprofessionnelle de soins ambulatoires… De quoi parle-t-on ? A quoi correspondent ces structures ?
Si l’exercice quotidien n’est pas modifié par la participation à une Sisa, cette dernière permet en revanche de tarifier des actes jusqu’alors « invisibles » et non rémunérés : coordination, coopération…
Inclusion du patient, désignation du référent, protocolisation du suivi et réunions annuelles… le suivi du patient au sein d’une MSP permet avant tout les échanges entre professionnels de santé.
Une Sisa se construit autour d’un projet de santé, sur une thématique particulière et un territoire donné. Mais comment construire ce projet, sur quoi le fonder, comment le rédiger ?
De la rédaction des statuts et du projet de santé à la création du Kbis, en passant par les échanges avec les ARS, récapitulatif des grandes étapes de la création d’une Sisa
Financement, budget, règles de répartition : l’argent est un élément important dans une Sisa, avec des fonds provenant des FIR, ACIP et collectivités territoriales, pour un budget initial d’environ 50 000€.
A partir d’une addition d’enveloppes et de financements de projets, des règles de répartition doivent être établies. Après la première année, la Sisa peut monter en puissance et son budget s’affiner.
Une modélisation à 5 ans de l’offre de soins permet de prendre la mesure d’un appauvrissement du tissu local. L’inclusion dans une Sisa ou une MSP assure en revanche une pérennisation de l’activité.
L’interprofessionnalité représente l’avenir des professions de santé libérales. Le travail en équipe pluridisciplinaires permet à la fois de maintenir la qualité des soins tout en préservant la qualité de vie des professionnels. Il autorise les acteurs de la médecine de premier recours à se placer au cœur du système de soins, et leur offre les financements pour le faire.